L’automatisme industriel permet de mettre au point des processus de production sans l’intervention de l’homme. Pour ce faire, on utilise principalement un API : Automate Programmable Industriel (PLC ou Programmable Logic Controller en Anglais) – à ne pas confondre avec les bibliothèques de fonctions qui accompagnent les applications informatiques. Une fois l’API programmé, il peut prendre en charge tout ou partie d’une chaîne de production, sans contrainte d’horaires ni de cadence.
L’automatisme dans le secteur industriel fait appel à plusieurs technologies ainsi qu’à plusieurs compétences métiers pour le déployer au sein d’une usine ou d’une unité de production assistée. Concevoir et mettre au point une machine d’automation requiert principalement de l’électronique de haut niveau, de l’électrotechnique, de la mécanique de précision et, bien évidemment, toutes les formes de technologies de l’information et de la télécommunication. A l’heure de l’IIoT et de l’industrie 4.0 ces derniers points deviennent critiques.
Tous les secteurs industriels font désormais appel à l’automatisme, pour tous les domaines d’activité : agroalimentaire, pétrochimie, pharmaceutique, semiconducteur, agriculture, hardware, etc.
L’automatisation d’une chaîne de production peut être complète ou partielle. Les automates dédiés aux fonctions de fabrication et/ou de production sont donc tous plus ou moins programmables et modulaires en fonction des évolutions des cycles des produits fabriqués. Bien sûr les PLC sont bien souvent sélectionnés en fonction des besoins et cas d’usages nécessaires.
Les avantages de l’automatisme industriel
Le bras robotisé, la presse pilotée, la plieuse industrielle véhiculent une image d’Épinal comme quoi l’automatisme industriel serait uniquement conçu pour maintenir les cadences de production, et, en ce sens, augmenter la productivité à son paroxysme, en produisant h24 et 7 jours sur 7 en allégeant drastiquement les coûts de main d’œuvre.
La précision des machines programmées atteint néanmoins aujourd’hui un tel niveau de perfection que la discipline permet surtout de parfaire la qualité du travail elle-même. Les soudures bord à bord sont identiques d’une pièce à l’autre, les ajustements sont militaires, les implémentations de composants restent parfaites, après des centaines de milliers de gestes répétés sans pause ni besoin de réajustement.
Dans le même temps, une chaîne de production automatisée est beaucoup plus sécurisée par le biais de normes très strictes, les flux restent en permanence contrôlés à la seconde et toutes les actions sont historisées et analysées pour prévenir les pannes et améliorer la performance.
Comment l’automatisme industriel se structure-t-il ?
En fonction des niveaux d’automation requis au sein d’une usine ou d’un atelier de production, les machines proposées aux industriels sont typées en fonction de leurs capacités. En d’autres termes : l’automatisation industrielle se mesure en fonction du degré d’intervention des machines dans le processus.
Une organisation industrielle de niveau 4, représentera par exemple le degré ultime de l’automation. 100% des rôles de l’organisation sont gérés automatiquement et la chaîne des actions se fait toute seule, sans intervention humaine. En d’autres mots, le niveau 4 permet aux machines de fabriquer d’autres machines.
Dans une organisation industrielle de niveau 0, tout se fait à la main, par des hommes, sauf la partie opérative où l’automatisme se retrouvera dans les capteurs et les actionneurs d’outils – comme un vérin asservi ou une pompe servocontrolée.
En classification de niveau 1, l’homme pilote les machines et les automates grâce à un système de commandes. Le niveau 2 délègue la conduite et la supervision des outils aux machines. Une chaîne de production de niveau 3 est entièrement gérée en GPAO ou GMAO.
Pour s’équiper, un automaticien devra se procurer le matériel adéquat et évolutif en fonction de ses besoins et le plan de développement futur.
Automatisme industriel et équipement informatique
Au cœur chaque outil de production automatisé, le PC fanless automatisé est prépondérant. Le PC fanless participe à la performance de fiabilité, de pilotage et de contrôle des machines et des actions, grâce à une conception spécifiquement résistante aux environnements extrêmes.
Pour comprendre quels PC fanless sont adaptés à l’automation, tout le support technique d’Integral System se tient à votre disposition et prendre en charge votre projet.
De même l’acquisition de données est une étape clef dans l’automatisme industrielle. En effet comment piloter une production si aucune donnée du terrain n’est remonté dans votre système d’information ? C’est pourquoi des modules d’acquisitions de données existent et permettent de répondre à ce besoin élémentaire.